Ce nouveau produit d'épargne est loin d'être un gadget. Il devrait mobiliser 1 milliard d'euros d'encours, sachant que l'épargne des mineurs représente un montant global de 40 milliards d'euros.
La liquidité qui caractérise le LDDS empêche d'investir l'épargne dans des actifs non cotés ou des produits à long terme. Il a donc fallu trouver un dispositif opérationnel.
J'en conviens, le PEAC ne va pas révolutionner l'épargne des Français – 5 600 milliards d'euros, dont un tiers allant à l'assurance-vie et 500 milliards d'euros aux livrets réglementés. Mais il présente l'intérêt de compléter la palette existante pour financer l'économie réelle et la décarbonation des entreprises, sans qu'elles aient besoin de s'endetter.
Même si vous contestez la philosophie de ce livret, laissez la liberté aux Français d'y recourir – mais je sais que la liberté n'est pas une valeur qui vous sied…