Nommé en janvier avec Michel Paulin, le délégué général d'OVHcloud, pour réfléchir au financement de l'industrie verte, j'ai auditionné l'ensemble des acteurs, dont des représentants de Bpifrance. Il est ressorti que la Banque n'est pas dépourvue d'outils pour aider à la transition écologique et à la finance verte – la palette est même très large : fonds propres, garanties vertes, crédits… – mais qu'on ne communique pas assez pour les faire connaître.
Les objectifs de réindustrialisation verte et de verdissement de l'industrie sont inscrits dans ses missions. Avec la Banque des territoires, Bpifrance a lancé un plan climat commun de 40 milliards d'euros, déployé jusqu'en 2024, qui permet d'accélérer la transition des entreprises et des territoires, d'accompagner le développement des énergies renouvelables, et de financer l'innovation dans les technologies vertes. Je ne pense pas qu'il faille limiter le soutien de Bpifrance aux seules entreprises vertueuses : il faut accompagner l'ensemble de l'économie, qui doit se décarboner, pour que demain, tous les emplois industriels dans notre pays puissent continuer d'exister. Avis défavorable.