Grâce au bonus-malus, on aurait également pu abonder les comptes de l'Unedic, pour mieux couvrir les salariés qui perdent un emploi. Mais vous en avez décidé autrement, puisque le système de bonus-malus doit être équilibré : on transfère le problème d'une entreprise à une autre, les mauvais employeurs payant pour celles et ceux qui se donnent le mal d'embaucher en CDI – ce qui reste la norme, comme le rappelle le code du travail.
Pour toutes ces raisons, l'amendement n° 22 de notre camarade Delaporte permettrait d'éviter que la situation soit pire que ce qu'elle est. Ce n'est pas énorme, mais c'est déjà beaucoup.