Je souscris totalement aux propos de mes collègues Fournier et Thierry, et je regrette que la pollution et les impacts de l'industrie carbonée ne trouvent aucune place dans un texte sur l'industrie verte. C'est incompréhensible.
On ne peut pas étudier tous les Pfas pour déterminer la dangerosité de chacun d'entre eux avant, éventuellement, d'en interdire. La moindre des choses serait de suspendre la possibilité d'y recourir tant que l'analyse n'est pas achevée. Le principe de précaution doit s'imposer.
D'autre part, la mission qui vient d'être confiée à l'un de nos collègues porte-t-elle bien sur l'ensemble des éléments devant figurer dans le rapport demandé par l'amendement, à savoir l'interdiction des Pfas, la dépollution des sites, les coûts de la dépollution et la désignation de ceux qui les assumeront ? Nous espérons qu'elle ne se limite pas à la question de savoir quels sont les Pfas dangereux.