Je n'ai pas pu m'exprimer sur l'article 4 A et je le regrette beaucoup, parce que je voulais souligner l'importance de la logistique verte, qui dépasse la question du transport et qui est absente de ce projet de loi.
Si nous sommes d'accord pour dire que le transport fluvial contribue à la décarbonation de notre économie et de notre industrie, nous ne sommes pas favorables à ces amendements, qui posent plusieurs problèmes. Tout d'abord, un occupant temporaire pourrait tout à fait décider, au bout de dix ou trente ans, de faire un investissement et de prolonger ainsi indéfiniment la durée d'amortissement de ses investissements. Au lieu d'une durée limitée, on se retrouverait avec une durée infinie, ce qui ne manquerait pas de créer un effet d'aubaine. Il faut être raisonnable quand on modifie la loi et ne pas céder à toutes les pressions lobbyistes.