Je crois au contraire que nous sommes au cœur du débat. La question n'est pas de savoir quelle doit être la part d'énergies renouvelables et de nucléaire : c'est à la loi de programmation et à la PPE de définir cela. Mais tout le monde sait que nous aurons besoin de beaucoup plus d'énergies renouvelables rien que pour garantir de l'électricité aux Français. Dès lors, développerons-nous les énergies renouvelables comme nous le faisons déjà pour le photovoltaïque, en important massivement des composants venant d'ailleurs et qui affichent un bilan carbone désastreux… ou bien profiterons-nous de ce besoin impératif pour notre souveraineté énergétique nationale pour structurer, reconstruire et renforcer les filières existantes grâce à du contenu local ?
Cette réflexion vaut pour l'éolien terrestre autant que maritime : voyez l'exemple aberrant de ce parc qui, bien qu'au large de la Vendée, ne fait pas appel à des fournisseurs vendéens ! Les masques tombent : derrière la question des énergies renouvelables, c'est bien son opposition à l'industrie en tant que telle qu'exprime le groupe Rassemblement national.