Au risque de vous surprendre, je suis favorable à cet amendement, même si sa rédaction est beaucoup trop vague – l'amendement que nous défendions visait, quant à lui, à définir une stratégie bien plus claire.
M. le ministre délégué a déclaré qu'il ne savait pas comment définir la relocalisation. On peut commencer par définir notre résilience par rapport à la demande intérieure. Ainsi, nous proposions d'établir, secteur par secteur, le pourcentage de ce qui était produit en France par rapport à ce que l'on consommait.
Je voudrais en revenir une dernière fois aux quotas. Jusqu'en 2005, nous en avions s'agissant des importations de textiles, dans le cadre de l'accord multifibres. Lorsque celui-ci a été démantelé, bien après la fin de la guerre froide, les conséquences ont été directes et dramatiques : ce qu'il restait de production textile en France, en dehors du luxe et des textiles industriels, s'est effondré.