Nous avons bien compris que M. le ministre délégué avait du mal à entrer dans la logique de l'article 1er bis A, qui traite de planification. Ce mot lui-même faisait rire tout le monde il y a six ans ; désormais, il est communément admis qu'une planification est nécessaire si l'on veut réussir la transition énergétique et rebâtir une politique industrielle, car cela suppose un peu de vision à long terme.
De nombreux bassins industriels ont été sinistrés, certains dans un passé pas si lointain. Les enjeux territoriaux sont donc très importants. L'arrêt de la production des moteurs thermiques d'ici à 2035 devrait entraîner la suppression de 100 000 emplois dans notre pays. Cette décision a été prise de manière précipitée et l'on n'a aucune idée de qui adviendra de ces emplois. Cela devrait d'ailleurs faire réfléchir certains collègues à l'autre bout de la salle, que j'appelle à faire preuve de davantage de cohérence. Quoi qu'il en soit, il me paraît très utile de prendre en compte la situation des territoires dans le cadre de la planification : je soutiens l'amendement.