Je suis favorable à cet amendement.
J'ai auditionné les responsables de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ils ont expliqué qu'avec la fermeture probable de réacteurs que l'on n'arrivera pas à prolonger au-delà de cinquante ans, le décalage entre l'offre et la demande électriques va être considérablement aggravé d'ici à 2035 par la décarbonation et la nécessité, pour certaines entreprises très consommatrices, de devoir se passer du gaz. Borealis aurait ainsi besoin du tiers de la puissance d'un réacteur nucléaire pour se passer d'énergie fossile. Vous n'allez donc pas pouvoir faire l'économie d'une réflexion sur la planification et la hiérarchisation des besoins. Ce n'est pas une affaire de croissance ou de décroissance, mais bien de coupures d'électricité à venir.