Notre groupe est favorable à cet amendement, car l'un des grands défauts de ce projet de loi est qu'il ne parle que de décarbonation, sans considérer l'environnement dans sa globalité en prenant en compte la biodiversité et la pollution des sols, de l'eau et de l'air. Ainsi, nous avons appris tout récemment que les nappes phréatiques d'Île-de-France étaient contaminées et que l'eau du robinet était cancérigène. De très nombreuses industries polluent l'air, l'eau, les sols et les nappes phréatiques et provoquent à la fois des maladies qui affectent la santé humaine et des dégâts environnementaux considérables. L'amendement permettrait donc une définition plus large.
Pour avoir travaillé sur le devoir de vigilance des entreprises et sur la directive européenne qui aborde ce thème, je veux espérer que l'Union européenne franchira l'année prochaine un pas important en considérant que les entreprises sont responsables, tout au long de leur chaîne de valeur, de l'impact de leurs activités sur l'environnement et sur la santé humaine. L'amendement est une anticipation indispensable de cette position.