Il ne suffit pas d'inscrire dans la loi un objectif en pourcentage pour que cet objectif soit tenu. Ce qui permet aux industries de revenir sur le territoire, ce sont des politiques d'attractivité et de compétitivité, une fiscalité attractive, revue à la baisse, qui permette de les accueillir avec moins d'impôts de production, des formations aux métiers industriels de demain, des mesures de simplification permettant d'accueillir des sites industriels sans qu'il faille des années de procédures administratives, ainsi qu'une politique de compétitivité par rapport à d'autres pays. Voilà ce qui permet d'augmenter la part de l'industrie dans le PIB – et c'est exactement ce que nous faisons.
S'il suffisait de fixer par amendement un objectif quantifié pour atteindre l'objectif, ce n'est pas une part de 15 % ou 20 % que je voudrais inscrire, mais de 25 % ou 30 %. Or il ne suffit pas de le dire pour que, par magie, cela se fasse : pour réindustrialiser le pays, il faut mener de front toute une politique et c'est la démarche dans laquelle nous sommes bien engagés. Je demande donc le retrait de ces deux amendements. À défaut, avis défavorable.