La France se présente comme l'un des principaux défenseurs des droits des femmes dans le monde. Elle a ainsi coprésidé le Forum Génération Égalité en 2021 et promeut le développement d'une diplomatie féministe. Pourtant, les actions du Gouvernement paraissent insuffisantes lorsqu'il s'agit d'aide au développement dans des pays où les femmes sont les plus vulnérables.
Les projets dont l'égalité est l'objectif principal – qui sont les plus efficaces dans une perspective féministe – ne représentent que 5 % de l'aide au développement, alors que le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes recommande d'atteindre le seuil de 20 % et de fixer l'égalité comme objectif significatif pour 75 % des projets.
Par ailleurs, la France, qui est la septième puissance économique mondiale, n'est que le dix-septième contributeur à ONU Femmes.
Que diriez-vous de relever quelques défis, comme de faire en sorte que notre pays devienne l'un des principaux financeurs de l'ONU Femmes et du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), de former l'ensemble des personnels des administrations centrales et en poste à la diplomatie féministe dès 2024 ou de créer un poste d'ambassadrice dédié, qui serait doté des moyens nécessaires pour agir ?