Nous sommes tous très préoccupés face à ces violations massives des droits et libertés en Afghanistan ou en Iran.
Dès qu'ils ont pris le pouvoir en Afghanistan, les talibans ont imposé la fermeture des salons de beauté. Ils s'acharnent de manière systématique sur les femmes, qui ne peuvent pas travailler dans les ONG, qui ne peuvent pas étudier, qui ne peuvent pas se déplacer, etc. Dans tous les conflits à connotation religieuse et fanatique, nous assistons toujours au même schéma. Les filles ne doivent plus aller à l'école. Nous le constatons aussi au Nigéria. Les femmes deviennent toujours une cible.
Lors de la prise de Kaboul, le Conseil de sécurité des Nations unies avait fixé cinq conditions pour la normalisation des relations avec les talibans. Elles n'ont pas été respectées. Nous travaillons avec des pays partenaires, pour qu'ils puissent nous aider et éventuellement dialoguer avec les talibans au sujet des femmes.
Les droits des femmes iraniennes diffèrent de ceux des hommes dans presque tous les domaines de la vie quotidienne. Les femmes doivent demander l'autorisation pour certains déplacements. Elles ne peuvent pas exercer certaines fonctions. Elles ne peuvent pas assister à des compétitions sportives. Au tribunal, leur témoignage vaut la moitié de celui d'un homme !
Nous avons soutenu les aspirations des Iraniennes, jeunes et moins jeunes, qui luttaient pour les valeurs universelles auxquelles notre pays est profondément attaché. Avec nos partenaires européens, nous avons adopté neuf trains de sanctions visant les responsables de la répression, y compris la police des mœurs, des juges, des députés, des ministres et des médias.