Les inégalités d'accès à la santé sont très importantes, particulièrement en ce qui concerne les droits sexuels et reproductifs.
La contribution de la France doit être appréciée de manière globale. Le soutien apporté à ONU Femmes a été doublé. Notre pays est l'un des plus engagés dans les questions de santé mondiale, y compris la santé sexuelle et reproductive. Il existe des dispositifs multilatéraux, mais les coopérations bilatérales sont également très nombreuses, notamment en Afrique subsaharienne.
J'ai évoqué la pérennisation du fonds de soutien aux associations féministes qui opèrent dans des pays partenaires. Nous avons pu mobiliser 133 millions d'euros pour accompagner des actions coconstruites avec la société civile.
Nous avons pris, dans le cadre du Forum Génération Égalité, des engagements sur lesquels nous ne reviendrons pas. Nous pouvons être fiers de ce que nous faisons. Il est toujours possible de faire mieux, mais il faut aussi que les pays partenaires se mobilisent pour construire leur système de santé. Ce n'est pas à nous, Français ou Européens, de leur expliquer ce qu'ils doivent faire. Notre politique de développement est uniquement là pour soutenir leurs initiatives. Nous le faisons notamment au Niger. Nous ne pouvons toutefois avancer ensemble que si nous sommes sollicités.
En outre, le problème n'est pas seulement budgétaire. En Afrique subsaharienne notamment, beaucoup de financements ne sont pas consommés, car les professionnels formés ne sont pas en nombre suffisant. Il faut pouvoir s'appuyer sur des infirmières, des sages-femmes ou des médecins qui ont des compétences en matière de santé sexuelle et reproductive.