Depuis 2017, l'intégration des enjeux de genre et de l'égalité entre les femmes et les hommes dans notre politique de développement constitue une priorité pour le Président et le Gouvernement. La loi du 4 août 2021 a été adoptée à l'unanimité, ce qui montre que nous soutenons tous cette orientation.
En septembre, à New York, j'ai annoncé le maintien de notre fonds de soutien aux ONG féministes, qui luttent pour l'égalité entre les femmes et les hommes dans un contexte difficile. Grâce à cet instrument innovant, elles bénéficient de 120 millions d'euros.
L'État fixe des objectifs très ambitieux à ses opérateurs, en l'occurrence l'Agence française de développement et Expertise France, en matière de financement consacré à l'égalité entre les femmes et les hommes. En 2022, notre politique de développement a encore été au rendez-vous. Par l'intermédiaire de l'AFD, nous avons engagé 249 nouveaux projets en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes, pour un total de 5,1 milliards d'euros. Ils représentent presque 62 % de l'activité de l'Agence. Près de 20 % des projets de l'AFD font de l'égalité de genre leur objectif principal.
Nous avons par exemple mené un programme de 12 millions d'euros pour encourager les femmes entrepreneures en RDC ou soutenir la Fondation Panzi dans la prise en charge des victimes de violences sexuelles.
Marie-Hélène Loison, que vous avez auditionnée, a certainement détaillé les indicateurs de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) que nous utilisons pour construire notre politique de développement. Ils nous permettent de mesurer l'incidence des prêts et des subventions que nous accordons sur la réduction des inégalités de genre.
La réduction des inégalités passe aussi par les organisations multilatérales. En 2023, la France a doublé sa contribution à ONU Femmes et a multiplié par quatre sa contribution au fonds des Nations unies pour la population.