Le Président de la République a, de nouveau, fait de l'égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son second quinquennat. De nombreuses mesures ont déjà été adoptées, notamment pour promouvoir l'aide au développement et la diplomatie féministe.
L'article 1er de la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales du 4 août 2021 rappelle que « dans le cadre de la diplomatie féministe de la France, [la politique de développement] a pour objectif transversal la promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes et entre les filles et les garçons ».
Nous avons pu participer à cette diplomatie féministe en tant que députés, notamment lors de la réunion de la Commission de la condition de la femme, en mars, à New York. Des événements seront également organisés dans le cadre du Forum Génération Égalité.
De manière encore plus concrète, 75 % des volumes annuels d'engagement de l'aide publique au développement bilatérale programmable de la France doivent avoir pour objectif principal ou significatif l'égalité entre les femmes et les hommes et, pour 20 % d'entre eux, celle-ci doit constituer l'objectif principal.
Il paraît essentiel de renforcer la place de l'égalité dans l'aide au développement mais, puisque nous sommes exigeants avec les pays qui en bénéficient, nous pourrions également être exemplaires et intégrer cette dimension dans notre processus budgétaire. Nous avons fait part de ce souhait à Gabriel Attal, que nous avons reçu il y a quelques semaines.
Quels sont, à votre avis, les enseignements à tirer de l'application de la loi de 2021 et de l'intégration de l'égalité entre les femmes et les hommes dans notre politique d'aide publique au développement ?