Cette table ronde nous rappelle l'intérêt d'apporter une réponse multivectorielle au sujet de la régulation du temps passé devant les écrans, du développement de la capacité critique nécessaire pour décrypter le faux du vrai, de la capacité à garder la maîtrise de ses données personnelles et d'un usage des réseaux sociaux qui soit éthique et respectueux des autres. Les parents resteront dans tous les cas les meilleurs éducateurs à l'information et aux médias. Nous venons de voter l'établissement d'une majorité numérique à quinze ans, dont les parents doivent s'emparer pour préserver leurs enfants de contenus non adaptés à leur âge et à un esprit critique en pleine formation.
Les professeurs sont sensibilisés depuis longtemps à un sujet sur lequel ils se documentent le plus possible, documentalistes et enseignants en technologies au premier chef, mais aussi professeurs d'histoire, de français et d'autres matières, pour véhiculer de façon répétée et transversale un message important pour apprendre aux jeunes à maîtriser les médias et à développer une saine relation, loin de la dépendance, libre et réfléchie avec eux.
Les collectivités peuvent aussi mettre en place des actions d'éducation à destination des publics de parents et de jeunes. Je pense notamment aux résidences de journalistes qu'une communauté de communes proche de chez moi envisage de créer. Je ne parle même pas du rôle des plateformes d'autorégulation et des médias, qui sont également susceptibles d'intervenir.
C'est ainsi à chacun de s'emparer d'un sujet qui nous intéresse tous au plus haut point et qui ne pourra être traité sans une prise de conscience collective, suivie évidemment d'actions.