L'utilisation croissante des écrans par la population générale et, plus encore, par les jeunes, a un impact environnemental significatif. La fabrication des écrans entraîne une dégradation des écosystèmes et pour certains utilisateurs, les mails et vidéos regardés et le stockage dans le Cloud peuvent sembler être des ressources illimitées et virtuelles mais là encore, l'impact environnemental est conséquent. Alors que l'utilisation du numérique peut offrir des avantages pédagogiques indéniables, il est essentiel de mettre en place des pratiques responsables pour minimiser leurs conséquences environnementales.
Pendant quelques années, le modèle matériel préconisé par l'Éducation nationale était basé sur le « BYOD » ( bring your own device – apportez votre propre matériel) mais depuis la crise du Covid, beaucoup de territoires privilégient la distribution d'outils personnels à chaque élève ainsi qu'aux enseignants. Cependant, les élèves disposent aussi très souvent d'autres écrans personnels qu'il s'agisse d'un smartphone, d'une tablette ou d'un ordinateur. Ces doublons voire triplons de supports numériques individuels tendent à augmenter l'empreinte carbone liée à leur fabrication et leur usage. Quelle stratégie pouvons-nous envisager pour diminuer cet impact environnemental ?