Le groupe Socialistes et apparentés s'est livré à un exercice : proposer à coût égal, en termes d'exonérations fiscales et sociales, un produit plus simple, liquide, populaire, accessible à tous – y compris aux classes populaires. Nous sommes partis d'une réussite connue de tous, le livret de développement durable et solidaire. Nous proposons de le fractionner : la première fraction serait comprise entre 1 euro et 12 000 euros – le plafond actuel – ; la seconde fraction, comprise entre 12 000 euros et 22 950 euros – le plafond du livret A – permettrait de financer l'industrie verte.
La capacité de levée du fonds offerte par le LLDS, dont l'encours atteint 13 milliards, est extraordinaire. Le mécanisme que nous proposons est, politiquement, très lisible : constituer une épargne, à hauteur de quelque 23 000 euros, qui serait mise au service de notre cause commune, notamment de l'industrie verte – notion qui mériterait toutefois d'être définie. À coût égal, voilà une proposition plus performante pour mobiliser des capitaux et plus populaire !