Nous avons débattu en commission spéciale de cet article, introduit par le Sénat, qui vise à obliger les pouvoirs adjudicateurs à n'acheter que des véhicules électriques ou rétrofités lors des renouvellements annuels. Mon intervention n'appellera pas à en finir avec le rétrofit, mais permettez-moi de m'interroger à sujet.
Faisons quelques calculs : le rétrofit concerne des véhicules anciens qu'il permet de convertir en véhicules électriques. Il s'agit souvent de modèles datant des années 1990 – tels que les 306 ou les Clio –, voire plus anciens, qui sont cotés à l'argus entre 1 000 et 3 000 euros, grand maximum. Or le rétrofit coûte 6 000 euros au minimum et plutôt, en moyenne, 8 500 euros.