Nous subissons actuellement une vague de chaleur sans précédent. Le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) de 2022 insiste d'ailleurs sur les conséquences des vagues de chaleur sur la santé mentale et estime qu'un lien a été démontré entre l'augmentation des températures au-delà de 30 degrés et une hausse des suicides.
Le changement climatique a commencé il y a longtemps et nous devons tout faire pour en limiter les effets – j'ose espérer que nous sommes tous d'accord sur ce point. La transition écologique que nous appelons de nos vœux ne pourra être opérée sans un effort des grandes entreprises, qui doivent contribuer à réduire l'empreinte carbone de la France. En effet, avec 18 % des émissions, l'industrie est le troisième secteur émetteur de gaz à effet de serre dans notre pays et la situation est alarmante.
Je voulais dire tout à l'heure au ministre Bruno Le Maire que les demandes répétées aux grandes entreprises ne suffisent plus. C'est pourquoi nous proposons de conditionner les aides publiques dont elles bénéficient à des engagements climatiques contraignants. En effet, financées par le contribuable, ces aides ne sauraient être attribuées sans contrepartie.
Je précise que cet amendement est inspiré d'un amendement défendu par Barbara Pompili…