La conversation que nous venons d'avoir est intéressante. Si nous sommes parlementaires, c'est parce que nous croyons en la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, selon laquelle « [l]a loi est l'expression de la volonté générale ». Nous sommes en République française et la volonté du peuple français, exprimée par la voix de ses représentants – ce que nous sommes, ce que vous êtes –, doit être supérieure au droit européen de la concurrence. Pour notre part, nous voulons protéger les entreprises françaises. Quant à vous, vous venez d'avouer votre impuissance : en réalité, vous êtes incapables de défendre nos entreprises face aux prédateurs du marché international. Or si vous ne voulez pas les défendre, à quoi servez-vous ?
Monsieur Lescure, vous êtes ministre de l'industrie :…