Cet amendement d'appel, qui prolonge celui de notre excellent collègue Dominique Potier, vise à pousser le ministre délégué à s'exprimer. Si on ambitionne, collectivement, de faire de l'Europe le foyer des technologies propres et de l'industrie décarbonée, on ne peut pas continuer à acheter tout et n'importe quoi à travers la planète : cela nous fait perdre le bénéfice des contraintes que nous nous imposons et que nous imposons à nos acteurs économiques. Si on veut que tous ces efforts de décarbonation aient un sens, l'Europe doit changer de logiciel.
Monsieur le ministre délégué, comment l'Europe accompagne-t-elle cette réflexion ? Comment favoriser le recours aux technologies propres produites sur notre sol, et ne pas annihiler nous-mêmes nos efforts ? Cela passe par les accords commerciaux : il y a désormais un procureur européen qui vérifie la réciprocité des clauses. C'est une question qui a une portée sociale, mais aussi environnementale.