Il est certes question de marchés publics, mais dans le domaine de la défense : l'acheteur n'est pas la commune de Chevilly-Larue, c'est l'État, auquel nous souhaitons donner la faculté – il ne s'agit pas d'une obligation – de faire du respect de la directive CSRD un critère d'achat. Je vous le confie discrètement : cela signifie que l'État retiendra ou non ce critère en fonction du marché et de ceux qui soumissionnent, autrement dit que cette disposition est en réalité favorable à nos entreprises. En général, d'ailleurs, celles-ci sont plutôt mieux-disantes sur ce point. Il s'agit donc d'une excellente mesure en vue, je le répète, de favoriser l'achat public français dans la défense française. Avis défavorable.