Nous en revenons toujours au problème de définition de l'industrie verte et de l'objet du texte. Pour comprendre à quoi sert l'article 10, je me suis référé à l'étude d'impact, que je vous invite d'ailleurs à lire. Celle-ci évoque la « nécessité de légiférer […] afin notamment de répondre aux difficultés de circulation qui affectent la route départementale 703 reliant Bergerac à Sarlat-la-Canéda ». Il y est précisé que le préfet de la Dordogne a délivré une autorisation de construire cette route et que quatre jugements du tribunal administratif de Bordeaux ont prononcé l'annulation de l'arrêté préfectoral, puis que la cour administrative d'appel de Bordeaux a rejeté les requêtes contre ce projet de déviation. Il est conclu que « c'est pour donner les moyens aux porteurs de projets d'éviter cette situation que la disposition [législative est] envisagée ».
Je ne sais pas, monsieur le ministre délégué, ce qu'est l'industrie verte, mais je suis à peu près sûr d'une chose : ce n'est pas une route !