Vous l'avez dit : le foncier est le nerf de la guerre. Pour réindustrialiser, on a besoin d'électricité, de talents, de formation, mais avant tout, de terrains. M. le rapporteur général l'a bien dit : vous avez travaillé avec vos collègues sénateurs dans le cadre de la CMP sur la proposition de loi qui émanait du Sénat pour trouver un accord, qui me semble personnellement très favorable.
La loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de lutte contre l'artificialisation des sols et à renforcer l'accompagnement des élus locaux prévoit 125 000 hectares d'artificialisation supplémentaires d'ici 2031, dont 10 % – 12 500 hectares – seront exemptés, à condition que les projets contribuent au développement durable, à la transition écologique ou à la souveraineté – concept auquel je vous sais particulièrement sensible.