J'en reviens aux gigafactories – vous allez peut-être me traiter de Don Quichotte ! –, c'est-à-dire aux grandes usines de plus de 500 000 mètres carrés. Nous ne sommes pas opposés à ce modèle, mais nous pensons que des modes de production alternatifs peuvent être envisagés pour certains projets, afin de favoriser leur implantation dans les territoires, car ils prennent mieux en compte l'existant et facilitent une organisation territoriale en réseau – plutôt que la concentration des productions dans certaines zones, source de déséquilibres.
L'amendement propose donc, lorsque c'est possible, d'étudier des modes de production alternatifs. Certaines productions justifient le modèle de la gigafactory, mais ce n'est pas le cas des micro-usines, qui appellent des formats différents et une organisation plus territorialisée.