Monsieur le président de la commission, cela vous dérange peut-être, mais je rappelle qu'elle a failli freiner l'installation d'un projet industriel particulièrement innovant en termes de recyclage du plastique, dans ma circonscription, à Saint-Avold, projet qui représentait 450 millions d'euros d'investissement et la création de 200 emplois directs. Si l'alouette lulu s'était installée à quelques dizaines de mètres de là où elle est actuellement, ce projet n'aurait probablement jamais vu le jour. Je tiens à préciser qu'il s'agit tout de même, mesdames, messieurs de la NUPES, d'une installation qui permet le recyclage à l'infini du plastique puisque celui-ci conservera des propriétés quasi inaltérées, comme s'il n'avait jamais été utilisé. C'est un procédé particulièrement innovant dans le monde que cette usine est la deuxième à utiliser. Nous avons la chance qu'elle soit installée en France, qui plus est en Moselle et, suivant votre logique, cela n'aurait pas été possible, à quelques dizaines de mètres près, à cause de l'alouette lulu.