Je confirme l'avis défavorable du Gouvernement sur ces amendements. C'est une drôle de situation : on appelle le Gouvernement à respecter le paritarisme, la négociation, alors que, comme je l'ai indiqué à plusieurs reprises ces dernières heures, celui-ci ouvrira une négociation interprofessionnelle sur la gouvernance de l'assurance chômage. Les partenaires sociaux l'attendent. Elle aura lieu dans un cadre ouvert, afin d'interroger tant la manière dont les organisations syndicales et patronales font fonctionner le paritarisme, que la place de l'État et du Parlement en la matière – je fais ici écho aux propos tenus par M. Viry au début de la discussion.
Or vous proposez de figer la situation, en revenant sur les équilibres du paritarisme sans même attendre la négociation interprofessionnelle. Ce paradoxe incite au rejet.
Enfin, comme vous tous, j'ai eu la chance d'être élu ici – je l'ai même été à quatre reprises –…