Comprenez que derrière cette idée d'urgence que nous mettons en avant, il y a des gens et des besoins essentiels. Prenons le cas de la crèche Maryse-Bastié de Romainville, dont j'ai déjà parlé et qui a été fortement dégradée : des parents attendent que leurs enfants puissent retourner à la crèche, tout simplement ! Notre demande vise donc vraiment à répondre à des besoins pressants et urgents, car les habitants de nos quartiers doivent pouvoir accéder à ces services de base.
J'en profite pour ajouter qu'il ne faudrait pas que les habitants des quartiers populaires subissent la double peine, c'est-à-dire que les dégradations ne soient pas prises en charge assez rapidement, alors qu'ils vivent dans des endroits où les services de base sont déjà bien inférieurs à la moyenne nationale.