Nous savons, nous qui sommes en prise avec les populations, qu'une réponse globale et complexe doit être construite. Elle doit répondre à une politique que certains considéreront comme trop sociale : nous devons accompagner ceux qui espèrent voir leurs enfants vivre mieux qu'ils ne vivent eux-mêmes, dans des quartiers où parfois la question de la discrimination n'est plus assez posée, où l'origine, la couleur de peau ou le prénom peuvent être un prétexte pour interroger la possibilité de vivre ensemble.
Le temps de construire cette réponse viendra. Je souhaite, sans nourrir toutefois trop d'espoir, que ce débat puisse se tenir sans verser dans la facilité ou la caricature.