Un mort de plus, un mort de trop : le jeune Nahel a été tué le 27 juin dernier à Nanterre par un officier de police lors d'un contrôle routier, à la suite d'un refus d'obtempérer, et quelques mois après Alhoussein Camara, tué dans les mêmes circonstances en banlieue d'Angoulême. Comme en 2005, après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, comme en 2007 à Villiers-le-Bel, comme en 2017 après la mutilation de Théo lors de son arrestation, la colère et l'émoi se sont cristallisés dans les violences.
Bien évidemment, nul d'entre nous n'approuvera ces violences, ces pillages, ces destructions d'édifices, notamment publics. Nous ne tolérerons pas non plus la violence contre les élus locaux, toujours en première ligne.