Après la filière photovoltaïque, venons-en à la filière éolienne, dont le bilan est terrible : la France ne dispose plus que d'une seule ligne de production pour le petit éolien, assurée par la société Vergnet. Je rappelle qu'en 2014, un ministre que vous connaissez bien a vendu la branche énergie d'Alstom à General Electric et qu'en 2016, le groupe Areva a cédé ses actifs dans l'éolien en mer à la société Siemens. Le nombre d'emplois dans l'éolien témoigne clairement de cet échec : la France n'en compte que 4 000 dans l'industrie et 18 000 pour l'ensemble de la filière, alors qu'au Danemark, pays dix fois moins peuplé, ce chiffre est de 85 000.
Cet amendement, très proche du précédent, comprend lui aussi des objectifs de recyclage. Cette question est très importante – j'ai évoqué tout à l'heure le bilan carbone du photovoltaïque et de l'éolien. À l'heure actuelle, nous ne voulons pas recycler parce que cela coûterait trop cher ; toutefois, cette course au moindre coût n'est pas cohérente. Le texte fixe déjà des objectifs pour les filières de la réutilisation, du réemploi et de l'économie circulaire. Par conséquent, cessez l'hypocrisie et commencez dès maintenant à défendre une filière importante pour l'industrie française.