Vous craignez que cet ajout ne complexifie les choses. L'article 1er bis prévoit que les EPF facilitent les projets d'implantation industrielle. Pourquoi, compte tenu de l'enjeu que représente l'industrie agroalimentaire, mettre de côté les projets agricoles ? Nous savons que la France souffre d'un manque d'outils de transformation : certaines matières premières sont envoyées dans d'autres pays puis réimportées sous forme transformée. Assurer notre souveraineté alimentaire suppose aussi d'assurer notre souveraineté agroalimentaire, ce qui nécessite de conjuguer l'industriel et l'agricole.
Pour en revenir à l'urbanisme, on constate clairement que le fait de limiter notre action aux implantations industrielles empêche certaines évolutions. Les membres de coopératives agricoles avec lesquels nous discutons dans différentes régions réfléchissent d'ailleurs à recréer des outils de transformation ne se limitant pas au seul usage industriel. Nous pourrions mettre à profit la navette parlementaire pour retravailler cet amendement.