Le plan annoncé en Ardèche consiste uniquement à saupoudrer d'argent public l'industrie pharmaceutique. Si vous aviez un doute, sachez que saupoudrer d'argent public les industries sans rien demander en échange, ça ne fonctionne pas.
Par exemple, en dix ans, Sanofi a bénéficié de 1 milliard d'euros de crédit d'impôt recherche, tout en divisant par deux le nombre de chercheurs qu'elle emploie. Quand on cherchait un vaccin contre le covid, l'entreprise Sanofi, à qui la France avait donc donné 1 milliard d'euros sur dix ans, a annoncé qu'elle les accorderait d'abord aux États-Unis. Nous lui avons encore donné 200 millions d'euros pour la recherche. Une semaine plus tard, elle a annoncé 1 700 suppressions de postes dont 1 000 en France.
L'amendement n° 1020 a un objectif simple : une ligne claire sur la production de médicaments. Nous voulons que la stratégie soit discutée tous les ans au Parlement.
Au fond, nous voulons vous dire ceci : faites autre chose de nos impôts. Il faut qu'ils soient investis pour la production, pour notre santé et pour notre souveraineté.