Le présent sous-amendement vise donc à éviter que cette stratégie nationale, dont nous espérons qu'elle sera réintroduite par le vote de l'amendement n° 463 , sous-amendé par nos soins, soit aveugle sur le plan budgétaire. En effet, si nous élaborons une stratégie nationale pour la réindustrialisation et la bifurcation verte de l'industrie, il faut lui donner des moyens publics ; il faut que ces moyens soient clairement évalués et qu'ils correspondent à des objectifs précis, pour que nous puissions ensuite vérifier que l'argent public investi a bien rempli son rôle et qu'il n'a pas été distribué sans contrôle ni contrepartie, comme vous le faites si souvent – c'est déjà le cas pour 200 milliards d'euros qui sont donnés chaque année sous forme d'aides publiques, et ce sans conditions ni contreparties sociales ou écologiques.