Enfin, alors que je l'interrogeais sur les attentes des jeunes et sur le sens qu'ils donnent aux symboles mis en avant, comme le drapeau ou La Marseillaise, le silence de l'encadrante fut à la fois profond et gêné. « On parle des valeurs de la France », me dit-elle, avant d'évoquer la devise nationale dans le désordre et avec la plus grande hésitation. J'ai quitté le site assez consternée, avec l'impression que le SNU ressemble surtout à une colonie de vacances inadaptée aux enjeux. Ne serait-il pas temps, madame la secrétaire d'État, d'abandonner ce dispositif aussi coûteux qu'inadapté et de transférer les crédits qui lui sont alloués à l'éducation nationale…