Les coopérations doivent être toujours gagnant-gagnant, il doit y avoir plus d'avantages que d'inconvénients à les mettre en œuvre. Le Chancelier et le Président de la République eux-mêmes ont discuté du SCAF hier soir dans la capitale allemande. Quant à moi, j'ai dit à mon homologue, il y a quinze jours à Berlin, que nous devions veiller au calendrier avec beaucoup de fermeté, car il s'agit d'affirmer l'autonomie stratégique française : nous avons besoin d'un avion de chasse pour le futur, pour notre dissuasion nucléaire et pour notre autonomie.