Ils visent à améliorer le contrôle des matières premières. Mon collègue Alexandre Loubet a très bien exposé nos motivations pour améliorer le contrôle et la production des matières premières et des matériaux nécessaires à l'autosuffisance de la France. Vous avez apporté des éléments de réponse à ce sujet, mais ils ne sont pas satisfaisants.
J'ajouterai deux éléments aux arguments présentés par mon collègue Loubet. Premièrement, vous avez compris certains enjeux défendus depuis vingt ans par les souverainistes et vous ne niez plus qu'un pays souverain a besoin d'un approvisionnement en matières premières. Bravo pour cette découverte, nous avons avancé ! Malheureusement, vous ne dégagez jamais des moyens d'ampleur suffisante pour atteindre les objectifs que vous vous fixez. Il ne s'agit pas seulement de nommer des experts, sans doute très compétents ; le fonds de 500 millions visant à assurer l'indépendance de la France en matières premières, dont vous annoncez la création, est totalement insuffisant au regard des enjeux. Il ne suffirait même pas à ouvrir des mines et des usines consacrées aux terres rares, comme il en existait en Poitou-Charentes ; c'est dérisoire.
Deuxièmement, vous refusez systématiquement d'envisager la production et l'extraction de matières premières sur le sol métropolitain ou dans les territoires d'outre-mer. Avec ces amendements, je vous mets de nouveau au défi : il faut envisager la production d'hydrocarbures sur le sol national, interdite par la loi Hulot. Il le faut, pour une raison simple : il est beaucoup plus écologique, raisonnable et responsable de produire nous-mêmes le gaz et le pétrole que nous consommerons pendant encore vingt à trente ans. La richesse et les emplois ainsi créés permettront de produire une rente, comme en Norvège, qui financera la transition écologique. Refuser, pour des raisons idéologiques,…