…élu régional, qui a longtemps été maire, et qui connaît bien le sujet, nous ne résoudrons pas la difficulté en créant des comités supplémentaires.
Néanmoins, je suis parfaitement d'accord avec vous, mesdames et messieurs les députés : les friches sont un véritable problème. Nous avons tous dans nos circonscriptions des élus locaux qui soulignent que leur dépollution coûte très cher et qu'ils ne savent pas quoi en faire. Il arrive que des entreprises renoncent à les acheter parce qu'il serait trop compliqué et trop coûteux de construire sur ces sites. Ce sont pourtant des zones à vocation industrielle déjà en partie artificialisées.
Nous nous accordons sur le constat, c'est pourquoi d'ailleurs le Gouvernement a beaucoup fait pour y remédier, en particulier avec la création d'un fonds Vert et d'un fonds « friches ». Je rejoins M. Vigier : les solutions ne viendront pas de comités ; il faut de l'argent et des modèles économiques à même de dépolluer ces friches et d'en faire des aubaines industrielles. Travaillons ensemble pour élaborer des mécanismes de financement et des dispositifs économiques, notamment avec la Banque des territoires. Nous pouvons imaginer plein de solutions. Je ne sais pas si ces amendements de suppression seront adoptés, mais, par pitié, ne faisons pas croire que la création d'un énième comité résoudra le problème. Ce n'est pas vrai. Nous savons tous que le sujet est beaucoup plus complexe et que la question des moyens est un élément primordial.
Je maintiens donc l'avis favorable de la commission spéciale sur ces amendements de suppression.