Je ne conteste pas ce que vous dites, même s'il faudra vérifier combien d'emplois réels seront créés quand ces entreprises ouvriront. N'oublions pas non plus, monsieur le ministre délégué, les emplois sacrifiés faute de formation, de prise en charge et d'accompagnement des sites concernés, car le sacrifice est également humain pour les gens sur place.
Il y a le tableau des bonnes nouvelles mais, le 8 juin, Autoliv a annoncé la suppression de 8 000 emplois en Europe, dont 2 000 en France – avec les saignées et les drames humains qui vont avec. Je vous invite à ne pas crier « Cocorico ! » trop vite en évoquant de bonnes nouvelles économiques, d'autant que, dans nos territoires, les gigafactories dont vous parlez ne sont pas de nature à compenser les emplois supprimés – sacrifiés. D'ailleurs, à l'époque, …