Troisièmement, c'est bien mal connaître les maires que d'affirmer qu'ils n'ont pas de vision stratégique. Cela revient même à les insulter, à nier leur connaissance et leur intelligence du territoire, leurs liens avec les acteurs de proximité ou encore leur volonté de lutter pour le développement de leur commune, tout en restant attentifs à la gestion des risques – comme l'a fait Jean-Paul Lecoq en tant que maire de Gonfreville-l'Orcher. Rien n'est plus précieux qu'un maire lorsqu'il s'agit de développer intelligemment une industrie au niveau local. En cela, l'amendement a beaucoup de sens.
M. le rapporteur général nous renvoie à l'article 9, qui se résume à la consultation des maires a posteriori, uniquement pour les projets d'envergure, sans définir d'ailleurs ce qui constitue un tel projet. Estimant qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, nous voterons l'amendement de M. de Courson.