Même avis. Je suis surpris que le Rassemblement national ne voie pas les régions jouer un rôle dans l'évolution des friches, ne croie pas à leur capacité de planifier une stratégie industrielle.
J'en profite pour répondre à M. Jumel. Une friche est un terrain qui n'est pas utilisé et qui nécessite des travaux pour l'être ; il y a donc, derrière ces 173 000 hectares, tout et n'importe quoi. Ce que l'on sait, c'est que les besoins de l'industrie représentent entre 5 % et 8 % de ces friches, soit 10 000 hectares.
Comme je l'ai dit en commission, la Banque des territoires est prête à engager 1 milliard d'euros pour redynamiser cinquante sites, soit une surface de 2 000 hectares.