Monsieur Jumel, « les cocos ne veulent pas de leçons », avez-vous dit. Mais je ne suis pas là pour vous donner des leçons ! Je suis même prêt à reconnaître que le parti communiste français a eu raison avant beaucoup d'autres au sujet des risques liés à la désindustrialisation. Nous sommes là où nous sommes, maintenant. Et je suis persuadé que nous sommes capables de mettre, ensemble, le réveil collectif au service d'une industrie française conquérante.
Au fond, j'adhère à peu près à tout ce que vous avez dit. C'est par le verdissement de toute l'industrie que nous réussirons à réindustrialiser la France, chez vous, en Normandie, et ailleurs. Les Alpine seront électriques ou ne seront pas. Si on ne capture pas le carbone, il n'y aura plus ni productions d'engrais, ni cimenteries, ni raffineries en Seine-Maritime. Nous sommes donc évidemment d'accord avec vous.
Il y a un point sur lequel nous sommes en désaccord : c'est le qualificatif « thatchérienne » que vous accolez à notre politique. Notre taux de prélèvements obligatoires est unique au monde : 45 %, c'est un record mondial.