Par ailleurs, votre texte brille par l'absence de dispositions relatives à la formation, à l'organisation des filières – inconnues au bataillon –, à la relance de la recherche et développement, au service du développement industriel. Ces lacunes ne sont pas accessoires, mais témoignent de l'approche feutrée des cabinets, qui ne mènent aucun combat dans les territoires et ne mobilisent ni les moyens ni les bras nécessaires.
Pis, force est de constater que ce texte ne permettra pas non plus de réaliser la transition écologique de l'industrie. Il rate l'essentiel. Il ne faut pas une industrie verte : il faut considérer qu'une industrie est verte une fois qu'elle est relocalisée. Il faut verdir l'ensemble des pans de notre industrie,…