D'abord, les cocos ne veulent pas recevoir de leçons. Nous connaissons les entreprises, nous n'avons pas besoin d'aller les visiter, nous vivons avec ; elles sont implantées sur nos territoires. Depuis toujours, nous sommes aux côtés des organisations syndicales et des salariés. Du reste, nous regrettons que vous n'ayez pas pris soin de vous nourrir de leur expertise, dans le cadre de l'élaboration de ce texte.
Nous n'avons pas attendu 2023 pour produire français. Dans les années 1970, dans les territoires où vous laminiez l'industrie, étaient collées des affiches indiquant la nécessité de recouvrer la souveraineté par le made in France. Les 2,2 millions d'emplois n'ont pas été perdus par l'opération du Saint-Esprit. Cette perte est le fruit de renoncements successifs ; les libéraux que vous êtes s'inscrivent dans cette continuité. Les traités de libre-échange, les accords de l'OMC (Organisation mondiale du commerce), les traités européens ont instauré une concurrence libre et non faussée, qui joue au détriment de notre tissu industriel.