« Nous sommes sur l'autoroute pour l'enfer climatique, avec le pied toujours sur l'accélérateur. » Tels sont les mots prononcés par António Guterres à la COP27. On nous dit qu'il faut accélérer les procédures, notre réindustrialisation, notre retour dans la compétition internationale, accélérer pour recouvrer notre souveraineté. Or, en réalité, ce sont tant le dérèglement climatique que le dépassement des limites planétaires – six limites planétaires sur neuf ont déjà été franchies – qui s'accélèrent très fortement. Il y va de notre prospérité.
Le projet de loi relatif à l'industrie verte est, comme je l'ai lu, davantage un projet de loi relatif au climat des affaires qu'un projet de loi relatif au climat.