Je voudrais porter une parole un peu différente de celle du ministère du temps libre des années 1980 ou de l'éloge contemporain de la paresse. Partout on manque de bras : cet été, en pleine saison, des restaurateurs ont été contraints de fermer deux jours par semaine au lieu d'ouvrir sept jours sur sept ; dans le tourisme comme dans de multiples secteurs d'activité, les abandons de poste se multiplient. On manque de chauffeurs de bus, d'aides-soignants, d'aides à domicile, de couvreurs, de zingueurs, de mécaniciens, de carrossiers : la liste est longue !
Je ne connais pas une entreprise de ma circonscription qui ne cherche pas un collaborateur ou une collaboratrice.