Cette loi de programmation militaire aurait dû permettre d'anticiper les crises induites par le bouleversement climatique et de préparer l'après-pétrole. Il n'en a rien été. Vous avez balayé d'un revers de main tous nos amendements, qui relevaient pourtant du bon sens. Vous avez même refusé que la France propose la création d'une force internationale de réponse aux catastrophes climatiques. C'est une occasion manquée.
Cette LPM pouvait garantir l'indépendance de notre nation. Vous n'avez cessé d'invoquer la souveraineté pour mieux la brader. La loi n'est même pas promulguée, et nous venons d'apprendre que l'opérateur Défense conseil international (DCI) passera sous pavillon canadien.