Notre débat intervient à un moment important de la seizième législature. Dans un monde où les mutations technologiques s'accélèrent, où le droit international est remis en cause par la force des armes, nous sommes sur le point de voter la poursuite d'un effort historique, engagé dès 2018, pour nos armées.
En tant que président de la commission de la défense nationale et des forces armées de notre assemblée, je formulerai trois remarques.
La première porte sur le montant et le contenu de cette LPM, sur lequel les orateurs de la discussion générale reviendront plus en détail. Ses plus de 400 milliards de crédits représentent un effort considérable, à la hauteur de menaces elles-mêmes considérables. Entre 2017 et 2030, nous aurons plus que doublé le budget annuel consacré à la défense pour permettre à nos armées d'agir plus vite, plus fort, plus loin,…